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La startup life, un idéal ?

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La startup life, un idéal ?

Un jour, une histoire - le grand écart

Apolline 🐋
Sep 9, 2020
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La startup life, un idéal ?

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La Plouf-letter Our Millennials Today est un espace oĂč l'on parle orientation et quĂȘte de sens sur fond de sociologie et mauvais jeux de mots. AthlĂšte confirmé·e ou newbie en brassards, bienvenue 🎣

Tu verras, ici on Ă©voque beaucoup le monde de la natation pour faire rĂ©fĂ©rence au fait de se lancer « dans le grand bain » Ă  l’ñge adulte. La piscine, c’est le monde – du travail le plus souvent. Le couloir de nage, c’est la voie que l’on choisit. Les diffĂ©rentes techniques de nages, les paliers que l’on passe. Enfin, les nageur·ses sur la planche ou dans le bassin, ce sont les personnes qui, comme toi et moi, sont en quĂȘte de sens. Si besoin, tu peux consulter ce lexique natatoire !

Tu peux aussi

  • Plonger dans le carnet de jeu À l’eau pour lancer ton introspection

  • DĂ©couvrir le programme introspectif La culbute pour apprendre Ă  te connaĂźtre et tracer ta voie

  • Suivre La piscine sur Instagram ou Linkedin

  • T’abonner Ă  la Ploufletter si on t’a transfĂ©rĂ© cette Ă©dition

Sur ce, bonne sĂ©ance 🐋


🐟 Avant le plongeon

« Le mieux dans la reprise c’est les courbatures » said no one ever - again

Hola ! De retour pour quelques longueurs ? Ça tombe bien, tes brassards sont sur le bord du bassin, tu les trouveras rangĂ©s Ă  leur place habituelle. Comme je suis encore dans une dynamique de rentrĂ©e – point trop n’en faut pour Ă©viter la blessure de reprise –, le programme d’aujourd’hui sera assez light. Ma rentrĂ©e actuelle consistant en mon intĂ©gration dans le startup-nation club, j’ai donc tout naturellement choisi ce thĂšme pour l’édition du jour. L’entretien a Ă©tĂ© puisĂ© avec amour et sportivitĂ© (plus l’un que l’autre je le reconnais mais sauras-tu dĂ©terminer lequel ?) dans les archives du projet. Comme toute histoire, le point de vue exposĂ© par la personne ici est tout Ă  fait subjectif et dĂ©coule d’une expĂ©rience individuelle. Je te laisse me dire post-lecture quels sont tes tips pour diffĂ©rencier le bon startupper du mauvais.

AprÚs un (trÚs) court échauffement, on passera directement à la partie témoignages pour y parler startup, expérience en conseil et reconversion avortée.

Bonne lecture đŸŠâ€â™€ïž

👋 On recrute des nouveaux nageurs. Tu veux rejoindre la team ? c’est par ici


🩀 Quand je serai grand·e, je serai une licorne

« Salut à toi jeune entrepreneur »

« Il y a un problĂšme de productivitĂ©. Selon une Ă©tude de l'INSEE de 2016, 90 % des start-up ne passent pas le cap des 5 ans. Et parmi les 25 % des jeunes pousses de la French Tech qui ont levĂ© des fonds, 74 % sont dĂ©ficitaires [
]. C'est une chance incroyable d'avoir des gens qui mettent de l'argent dans l'innovation, mais ce systĂšme a dĂ©viĂ© » Nicolas Menet pour Les Échos Business

Cela fait dĂ©sormais quelques annĂ©es que je m’intĂ©resse Ă  l’entrepreneuriat. Que ce soit par le biais de l’école ou de la presse, j’ai Ă©tĂ© assez marquĂ©e par la culture prĂ©dominante (ou plutĂŽt la glorification) de la levĂ©e de fonds. Point de brasse ou de bouĂ©e dans ce domaine. On y parle licorne, K€ et scaling up. À l’image de l’animal, la licorne est aussi rare que courue. Pourtant, en devenir une semble ĂȘtre THE (sinon le seul) objectif des nĂ©o-entrepreneurs. Peu importe d’ailleurs que la solution dĂ©veloppĂ©e ait une utilitĂ© ou non tant qu’elle fait l’unanimitĂ© des bourses.

« Il est communĂ©ment admis qu’une licorne dĂ©signe une startup non cotĂ©e, valorisĂ©e au moins un milliard de dollars par ses actionnaires privĂ©s et parfois publics, lors d’un Ă©niĂšme tour de table » DĂ©finition d’une licorne par Michel Nizon sur Maddyness

Si quelques structures aiment Ă  rappeler l’importance de la pĂ©rennitĂ© du modĂšle créé VS. son potentiel de levĂ©e, elles ne font pas lĂ©gion. Et comment gĂ©rer cette “levĂ©e” qui repose Ă  la fois sur un pitch de solution plus ou moins dĂ©veloppĂ©, une Ă©quipe (solide de prĂ©fĂ©rence), et des projections
 qui ne restent pour l’instant que fictives ?

Tu t’en doutes peut-ĂȘtre, je n’ai moi-mĂȘme pas la rĂ©ponse Ă  cette question. J’ai Ă©tĂ© voir quelques millennials nageant dans ces eaux opaques qui m’ont expliquĂ© les enjeux de tels investissements. Deux histoires en particulier m’ont frappĂ©e. La premiĂšre est courte. Le·La millennial en question m’a partagĂ© les difficultĂ©s qu’éprouvaient son entreprise Ă  se structurer post-investissement. Il paraissait y avoir en effet un monde entre les objectifs de la solution vendue Ă  horizon 5 ans VS. le dĂ©veloppement actuel de celle-ci, encore au stade de recherche et prototypage.

« On Ă©tait une Ă©quipe entiĂšre de business developper Ă  vendre une solution qui n’existerait pas avant 2 ans minimum »

Passer d’une petite Ă©quipe Ă  une cohorte consĂ©quente a des implications fortes sur le management, la division des tĂąches et leur suivi, bref, sur l’organisation interne en gĂ©nĂ©ral. GĂ©rer la transition et rĂ©-apprendre Ă  fĂ©dĂ©rer une Ă©quipe qui a doublĂ©/triplĂ©/quadruplĂ© (rayer la mention inutile) de volume prend du temps et nĂ©cessite formation comme expĂ©rience ; ce que n’ont pas forcĂ©ment fondateurs·rices au vu de la croissance rapide qui leur est imposĂ©e.

La deuxiĂšme histoire que je voulais partager est notre dĂ©sormais (semi-)tradionnelle rencontre au bord de l’eau. La conversation est Ă©clectique, mais son point de dĂ©part Ă©tait « quelle ambiance au travail prĂ©-levĂ©e de fonds ?». On y parle tant investissement financier qu’humain. Enjoy 🙆

PS : je vais sĂ»rement consacrer une Ă©dition Ă  la question de l’enseignement de l’entrepreneuriat. Si tu as des ressources Ă  me conseiller d’ici lĂ , ou que tu veux jaser, envoie moi un petit message


« Si eux n’y arrivent pas, pourquoi ce serait diffĂ©rent pour toi ? »

Leeeet’s go! N’hĂ©site pas Ă  te mettre Ă  l’aise avant de lire ce qui suit. Étends tes jambes, sors ton goĂ»ter et tes lunettes (de soleil) ; moi, je vais m’allonger ! L’athlĂšte du jour fait partie de ce fameux club des indĂ©cis·es dont on a eu l’occasion de parler rapidement ici. Ce cafĂ© a eu lieu au terme de la (courte) expĂ©rience en startup de cette personne, avant sa “reconversion” post-Ă©tudes en conseil. J’étais curieuse d’avoir son avis (extĂ©rieur) sur ce milieu dans lequel j’évolue depuis maintenant plusieurs annĂ©es.

🐚 Game on

Hello ! Merci d’avoir rĂ©pondu à l’appel pour un petit cafĂ©-orientation. Tu peux m’en dire plus sur ton parcours ?

Avec plaisir, je te prĂ©viens : il est assez peu original. Comme beaucoup j’ai fait une prĂ©pa avant de terminer – comme beaucoup – en Ă©cole de commerce. Comme je n’avais pas un attrait particulier pour les chiffres, je me suis d’abord destiné·e Ă  travailler dans le domaine culturel avec un rapide passage en startup. Ce n’est aprĂšs que j’ai repris un chemin disons plus
 classique – le conseil tu connais [rires].

Disons que ma dyscalculie profonde me tient Ă©loignĂ©e de ce mĂȘme destin, mais j’entends [rires]. Est-ce que tu pourrais m’en dire plus sur la maniĂšre dont ce qui t’a amené·e Ă  travailler en startup ? Les sirĂšnes du domaine de l’innovation ont fini par t’avoir ?

Pas du tout ! MĂȘme si j’ai beaucoup d’amis qui sont tournĂ©s entrepreneuriat comme toi, je me situais plutĂŽt Ă  l’opposĂ©e. La startup life ne me faisait pas rĂȘver. Pour ĂȘtre honnĂȘte, mon objectif en entrant en Ă©cole Ă©tait de m’orienter dans le secteur culturel. Bizarrement, c’est cette envie qui m’a conduit·e en startup puis en conseil. Ma premiĂšre expĂ©rience professionnelle Ă©tait en Ă©dition dans une entreprise assez traditionnelle. C’est de lĂ  que m’est venue l’envie de voir comment une startup pouvait pouvait espĂ©rer se faire une place dans un domaine aussi fermĂ©.

Et donc comment s’est passĂ©e cette fameuse expĂ©rience ?

Et bien
je ne peux pas dire que je dĂ©testais mon taf. Seulement sa culture que je trouvais assez malsaine en y repensant bien. Par contre, j’adorais mes collĂšgues. On a beau dire, ça fait du bien de se retrouver avec des gens aux parcours similaires au mien. La majoritĂ© Ă©taient des Normaliens, Sciencepistes ou en Ă©cole de commerce. Tout le monde Ă©tait super curieux. S’il n’y avait eu qu’eux, je crois que je serais resté·e !

Plus ça allait plus on me donnait de grosses responsabilitĂ©s. J’ai fini par gĂ©rer un projet entier comme la personne qui s’en occupait avait dĂ©missionnĂ©. J’étais totalement sous-payé·e par rapport Ă  la charge de travail fournie. J’aurais carrĂ©ment pu demander plus. Ou j’aurais peut-ĂȘtre dĂ» partir en refusant toutes ces conditions. J’ai pas osĂ©, j’ai serrĂ© les dents pour le cv et pour la bonne cause.

J’ai eu droit à la tirade sur l’investissement, tu sais la fameuse :

« On a besoin de voir que tu t’appropries le projet. Qu’il te tient Ă  coeur autant qu’à nous. »

C’était assez ridicule et profondĂ©ment paradoxal parce que j’ai justement rejoint l’entreprise pour le projet. AprĂšs, ce n’est pas le mien donc je ne vois pas pourquoi je serais allé·e m’épuiser pour lui. Je n’étais pas prĂȘt·e Ă  renoncer Ă  ma vie pour ça.

Une des choses qui aurait dĂ» me mettre la puce Ă  l’oreille dĂšs le dĂ©but Ă©tait le taux de turnover. Mais tu n’y fais pas attention, surtout en arrivant. Ma boss passait son temps Ă  me dire qu’elle allait partir
. et m’a annoncĂ© un jour qu’elle quittait l’entreprise le lendemain. Aucun stage n’était transformĂ© en CDI. On nous le faisait miroiter mais beaucoup enchaĂźnaient les CDD, c’était pas trĂšs Charlie [rires].

Cerise sur le gĂąteau : Ă  la fin de mon stage on m’a proposĂ© de rester en tant que “bras droit du CEO”
 en CDD. La dĂ©finition mĂȘme de l’exploitation. J’ai dit non, j’allais - enfin - ĂȘtre diplĂŽmé·e, je n’étais pas Ă  la recherche d’un Ă©niĂšme stage, quand bien mĂȘme le CDI m’attendait-il « si on arrive Ă  lever ».

Tu regrettes ne pas ĂȘtre resté·e ?

Pour ĂȘtre honnĂȘte, oui. Des fois je me demande ce qui se serait passĂ© si j’avais choisi de jouer le jeu de la startup. Si j’avais acceptĂ© de continuer Ă  travailler sur des tĂąches qui n’étaient pas les miennes, avec un salaire dĂ©risoire au profit “du projet”. L’entreprise a rĂ©ussi Ă  lever Ă©normĂ©ment de fonds aprĂšs mon dĂ©part. Ce qui veut dire qu’ils auraient pu m’embaucher. AprĂšs, la vraie question Ă©tant : l’auraient-ils vraiment fait ? Connaissant mon Ă©quipe de direction je n’en suis mĂȘme pas certain·e. Je reconnais que je n’ai pas Ă©tĂ© emballé·e par ce que j’ai vu de la culture startup.

En fait j’ai eu la mauvaise impression qu’elle reposait en partie sur l’identification des forces des personnes et leur exploitation... Tout en jouant sur nos faiblesses Ă©motionnelles. Le ton faussement amical et transparent y a beaucoup fait pour moi. Ça devenait difficile de faire la part des choses.

En t’écoutant je me dis qu’en fait une culture d’entreprise saine est essentielle pour bien travailler. Ça doit ĂȘtre trĂšs liĂ© au climat créé par les fondateurs / les leaders comme tu avais l’air d’apprĂ©cier ton environnement de travail “direct”. Est-ce que je peux te demande ce que tu as fait aprĂšs ?

Bien sĂ»r [rires] Une fois cette expĂ©rience terminĂ©e, je ne savais pas dans quel domaine m’orienter. Donc j’ai fait des dĂ©marches
 pour rejoindre une startup ! Moi qui m’étais juré·e que ça ne recommencerait pas. Je me demande encore quelle tĂȘte mon ancien·ne boss a pu faire quand on l’a contacté·e pour avoir un retour sur mon travail [rires]. Surtout que je lui avais dit quitter le monde startup pour plus de stabilitĂ©.

C’est ce besoin de stabilitĂ© qui m’a poussé·e Ă  aller dans le conseil. Je me disais aussi que ça me permettrait d’apprendre de nouvelles choses – et exercer ma rigueur.

Quel revirement ! Mais je comprends tout Ă  fait. On est beaucoup à penser Ă  considĂ©rer cette voie en sortie d’étude. Ça recrute bien, on a des missions a priori variĂ©es, et on retrouve souvent des gens qu’on connait. C’est un peu l’évolution PokĂ©mon de l’école de commerce. Ça rassure mine de rien. Ça t’a plu ?

Pour ĂȘtre franc·he
 pas trop. Mais je pense que c’est une question de missions plus qu’autre chose. J’ai eu beaucoup de chance, mon cabinet Ă©tait assez bienveillant. Je pense que d’une certaine maniĂšre on reconnaissait ma valeur comme je ne me suis pas fait·e virer salement aprĂšs 3 mois comme d’autres. C’est “juste” que je ne faisait pas l’affaire.

J’ai dĂ» travailler sur une mission horrible. Tant cĂŽtĂ© mission que client. Vraiment pas pour moi, mais j’ai serrĂ© les dents encore une fois. Une fois terminĂ©e, j’ai senti que ça n’allait pas trop dans mon sens : je n’ai Ă©tĂ© staffé·e* nulle part ailleurs. J’osais pas trop aller voir mon manager, et un jour j’ai Ă©tĂ© appelé·e pour un entretien. Un peu sur le mode “il faut qu’on parle”. On savait tous les deux ce qui allait s’y dire. Ça n’a pas ratĂ© : on m’a “proposĂ©â€ de me remercier avec un sursis de 3 mois pour que je puisse trouver autre chose.

« On te mettra notre réseau à disposition »

On m’a mĂȘme fait passer des tests de personnalitĂ©, ce qui a apparemment confirmĂ© que mon profil n’était pas fait pour le conseil.

C’est drĂŽle, je ne pensais pas qu’il y avait un profil-type identifiĂ© pour rĂ©ussir dans ce milieu. Ça fait limite peur de se dire qu’on peut nous mettre aussi vite dans une case. Je suis curieuse, as-tu choisi de rester dans le conseil ou en as-tu profitĂ© pour creuser d’autres pistes ?

J’avais besoin de me tester en revenant vers ce qui me passionnait plus jeune. Mais ça n’a pas marchĂ©. Ça a Ă©tĂ© dur Ă  accepter mais j’ai compris que je n’étais plus la mĂȘme personne qu’a l’entrĂ©e en Ă©cole. Mon niveau de culture G avait chutĂ© faute d’entretien. C’est un choix comme un autre, mais ça m’a fermĂ© des portes. Je peux toujours me remettre Ă  Ă©tudier de nouveau, mais en ai-je seulement le courage ?

Qui plus est, le domaine Ă©ditorial ne voit pas d’un trĂšs bon oeil les “dissidents” comme moi. Et j’avais encore du mal Ă  assumer le fait de m’ĂȘtre dirigé·e vers le conseil par souci de stabilitĂ©. J’en avais besoin Ă  ce moment et ça m’a effectivement servi. Mais comme je n’étais pas Ă  l’aise moi-mĂȘme avec cette dĂ©cision, je ne pouvais pas argumenter en ma faveur. Je me suis cramé·e. Au moins j’aurais tentĂ©. Ces â€œĂ©checs” m’auront fait regarder le monde du travail diffĂ©remment. Tu sais, quelques fois je vois mes amis brillants qui galĂšrent et je me dis “si eux n’y arrivent pas, pourquoi ce serait diffĂ©rent pour toi ?” C’est tout sauf rassurant.

J’envie souvent les ingĂ©nieurs. Leur parcours a l’air si simple ! Tu arrives en Ă©cole, tu te spĂ©cialises, tu fais des stages sur le terrain pour apprendre. Quand tu ressors tu as un vrai bagage ! Alors que pour nous tout est trĂšs flou. J’ai l’impression de n’avoir aucune compĂ©tence “dure” sur laquelle m’appuyer.

En voyant les mois dĂ©filer j’ai paniquĂ© et
 je suis retourné·e vers le milieu que j’avais quittĂ© : le conseil. MAIS comme je savais Ă  quoi m’en tenir, j’ai dĂ©cidĂ© de bien choisir le cabinet cette fois. J’ai mis de cĂŽtĂ© la renommĂ©e pour me concentrer sur les missions et Ă  la culture d’entreprise. Pari gagnĂ©.

Et comment s’est passĂ©e la crise ? Ton opinion n’a pas trop changĂ©e ?

Figure toi que le COVID 19 a confirmĂ© ce que je pensais ! Ce sont des bisounours, mais dans le bon sens du terme : bienveillants. Nos managers ont fait trĂšs attention Ă  notre santĂ© mentale et nous ont soutenu pendant toute la pĂ©riode de crise. C’est assez rare dans ce milieu, c’est ce qui a vraiment tĂ©moignĂ© de la visĂ©e “humaniste” du projet Ă  mes yeux.

AprĂšs, je ne suis pas sĂ»r·e d’y rester longtemps. J’ai commencĂ© Ă  me rapprocher de diffĂ©rents acteurs de l’éducation via mes missions. Je rĂ©flĂ©chis Ă  m’engager avec Le choix de l’École depuis plusieurs mois dĂ©jĂ , ça me permet de penser Ă  ma reconversion de l’intĂ©rieur. C’est parfait !

Merci beaucoup pour ce partage c’est gĂ©nial ! Une derniĂšre question pour la route : tu voulais faire quoi plus jeune ?

Je voulais devenir Ă©crivain·e. Ceci dit ça n’a jamais trop changĂ©. J’ai rĂ©cemment pu reprendre cette activitĂ© que j’adore. C’est vraiment quelque chose que j’ai envie de cultiver dans les annĂ©es Ă  venir. Je ne sais pas encore comment je vais pouvoir concilier ça avec ma vie professionnelle, mais j’ai le temps d’y rĂ©flĂ©chir.

Comme quoi, on revient souvent Ă  nos amours de jeunesse. All the best, tiens moi au courant de la suite et Ă  bientĂŽt !

🐚 Mic off

* Terme utilisĂ© qui signifie ĂȘtre assigné·e Ă  une mission particuliĂšre


Ça t’a plu ? Fais passer le mot !

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👉 Cette Ă©dition a rĂ©sonnĂ© avec ton expĂ©rience de nageur·se ? Envoie moi un email si tu souhaites tĂ©moigner

👉 Tu ressens le besoin d’ĂȘtre accompagné·e dans ta rĂ©flexion professionnelle ? Tu peux aller faire un tour du cĂŽtĂ© du shop de La piscine ou m’envoyer un email pour Ă©changer sur tes besoins

👉 Tu fais partie d’une structure Ă©ducative / entreprise et ces sujets d’orientation / quĂȘte de sens animent vos Ă©quipes ? Envoie moi un email  si tu veux que l’on en discute ensemble


🛠 Quelques ressources avant de se quitter

👉 Le livre (que je n’ai pas encore lu) de Benjamin Zimmer et Nicolas Menet sur la culture de la levĂ©e de fonds Ă  tout prix : Start-up, arrĂȘtons la mascarade - Contribuer vraiment Ă  l'Ă©conomie de demain: Contribuer vraiment Ă  l'Ă©conomie de demain 

👉 La newsletter et le podcast de Baby vc si les questions d’investissement en entrepreneuriat t’intriguent

👉 Le media Maddyness, pour faire sa veille sur le domaine entrepreneurial

👉 Un court test pour savoir s’il est temps de penser Ă  la dĂ©mission pour aller Ă©lever des chĂšvres dans le Larzac

👉 Le collectif Pose ta Dem’ pour t’aider à passer le pas de la reconversion

👉 Le fabuleux podcast Pourquoi pas moi pour s’inspirer des reconversions des autres

👉 Tu peux retrouver toutes ces ressources sur La toolbox de l’orientation que j’utilise pour m’aider à m’orienter dans la vie


À trùs vite pour un nouveau plongeon 🐋

Apolline

Tu peux aussi nous retrouver sur instagram : https://www.instagram.com/ourmillennialstoday/

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