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Perfectionnisme et orientation - Quand la perfection paralyse

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Perfectionnisme et orientation - Quand la perfection paralyse

Quand rater n'est pas une option

Apolline 🐋
Aug 9, 2020
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La Plouf-letter Our Millennials Today est un espace oĂč l'on parle orientation et quĂȘte de sens sur fond de sociologie et mauvais jeux de mots. AthlĂšte confirmé·e ou newbie en brassards, bienvenue 🎣

Tu verras, ici on Ă©voque beaucoup le monde de la natation pour faire rĂ©fĂ©rence au fait de se lancer « dans le grand bain » Ă  l’ñge adulte. La piscine, c’est le monde – du travail le plus souvent. Le couloir de nage, c’est la voie que l’on choisit. Les diffĂ©rentes techniques de nages, les paliers que l’on passe. Enfin, les nageur·ses sur la planche ou dans le bassin, ce sont les personnes qui, comme toi et moi, sont en quĂȘte de sens. Si besoin, tu peux consulter ce lexique natatoire !

Tu peux aussi

  • Plonger dans le carnet de jeu À l’eau pour lancer ton introspection

  • DĂ©couvrir le programme introspectif La culbute pour apprendre Ă  te connaĂźtre et tracer ta voie

  • Suivre La piscine sur Instagram ou Linkedin

  • T’abonner Ă  la Ploufletter si on t’a transfĂ©rĂ© cette Ă©dition

Sur ce, bonne sĂ©ance 🐋


🐟 Avant le plongeon

« This is not a talk about the importance of failure. Nor is it about leaning in. I tell you the story of how I ran for Congress because I was 33 years old and it was the first time in my entire life that I had done something that was truly brave, where I didn't worry about being perfect. 

And I'm not alone: so many women I talk to tell me that they gravitate towards careers and professions that they know they're going to be great in, that they know they're going to be perfect in, and it's no wonder why. Most girls are taught to avoid risk and failure. » Reshma Saujani Teach girls bravery not perfection

Hola ! Me voici donc de retour dans le bassin, bouĂ©e Ă  la taille et brassards aux bras. Pour cette Ă©dition, j’ai eu envie de me (re)pencher sur la question du non-choix en gardant un format hybride mĂȘlant article & entretien. Le sujet du jour parlera surement Ă  certain·es d’entre vous : le perfectionnisme.

Qu'est-ce donc ce trait de personnalité dont nous parlons si souvent et quelles implications a t-il sur notre prise de décision ? Y a t-il un remÚde à la perfection ?

3,2,1, plongez đŸŠâ€â™€ïž

👋 On recrute des nouveaux nageurs. Tu veux rejoindre la team ? c’est par ici


💡L’apprentissage de l’imperfection par Tal Ben-Shahar

Snack break – on – de l’immobilitĂ© Ă  la flexibilitĂ©

Je te propose en guise d’échauffement de commencer avec un peu de thĂ©orie. PrĂȘt·e ?

L’auteur du jour est Tal Ben-Shahar. Cet homme est un peu au bonheur ce qu’Ellen MacArthur est Ă  la voile : une rĂ©fĂ©rence. SacrĂ© champion de squash d’IsraĂ«l dans sa jeunesse, Tal voit sa carriĂšre et ses rĂȘves de sportif s’envoler aprĂšs plusieurs blessures. Il se tourne alors vers la psychologie pour y dĂ©couvrir – entre autres mĂ©canismes – le perfectionnisme. Le sujet rĂ©sonne fortement avec son expĂ©rience personnelle, ce qui explique certainement la passion qu’il lui voue. De lĂ  sortiront moult livres, podcasts, MOOCS et autres supports d’apprentissages pour perfectionnistes en quĂȘte de rĂ©mission – dont il fait partie.

First things first: e· perfectionniste, kesako ?

Le portait que nous dresse Tal du perfectionniste est celui d’un parfait manichĂ©en. Roi de la dualitĂ©, adepte du tout ou rien, seules deux options lui semblent acceptables dans la vie : l’échec ou la rĂ©ussite.

Aujourd’hui champion de ce qu’il a nommĂ© optimalisme, Tal est le premier Ă  remettre en question l’image que nous avons du bonheur, supposĂ©ment composĂ© de perfection et de joie constante. Pour lui, c’est effectivement dans cette conception dĂ©formĂ©e que sont enfouies les graines de notre perfectionnisme.

« Mes interlocuteurs dĂ©claraient souvent ne pas ĂȘtre heureux ; mais quand ils me dĂ©crivaient leur vie, leurs sentiments plus en dĂ©tail, il devenait Ă©vident qu'en fait ce qu’ils voulaient dire, c'est qu’ils n’étaient pas heureux tout le temps. En second lieu, on me faisait remarquer que moi-mĂȘme je ne respirais pas la joie de vivre comme on aurait pu s’y attendre de la part d’un “spĂ©cialiste du bonheur". Et quand j'Ă©voquais mes Ă©checs, mes craintes, on s’étonnait que je me considĂšre comme heureux en dĂ©pit de ces aspects nĂ©gatifs. Ce qui sous-tend ces deux rĂ©actions, c'est l’hypothĂšse selon laquelle les gens vraiment heureux sont, on ne sait trop comment Ă  l’abri de la tristesse, de la peur ou de l'angoisse, qu’ils ne connaissent ni Ă©checs ni dĂ©convenues. »

ConsidĂ©rer nos vies par le prisme de l’imperfection semble donc aller Ă  l’encontre de ce que sont nos existences emplies de hauts et de bas, tout comme le fait d’ignorer les Ă©motions liĂ©es Ă  ces Ă©volutions.

« La Nature, pour ĂȘtre commandĂ©e, doit ĂȘtre obĂ©ie » Bacon

Mais si ĂȘtre perfectionniste Ă©quivaut Ă  refuser le compromis, que signifie donc son antonyme : optimaliste ? Cet (affreux) nĂ©ologisme dĂ©signe tout simplement une personne qui accepte l’échec – qu’elle le comprenne ou non –, et le transforme en apprentissage.

« La diffĂ©rence essentielle entre le perfectionniste et optimalisĂ©e est que le premier refuse principalement la rĂ©alitĂ© tandis que le second l’accepte [
]. Le perfectionniste croit que, ĂȘtre heureux, c'est passer sans interruption d’une Ă©motion positive Ă  l'autre. Il refuse les Ă©motions nĂ©gatives [
]. L’optimaliste, lui, accepte le fait que les Ă©motions nĂ©gatives sont inĂ©vitables. Matt, qui croyais que, du moment qu’on Ă©tait prof de bonheur, on devait irradier la joie de vivre vingt-quatre heures sur vingt-quatre, n’exprimait pas seulement une idĂ©e irrĂ©aliste, mais aussi une vĂ©ritable recette du malheur. »

Bien que simple, cette dichotomie entre les deux personnalitĂ©s (perfectionniste / optimaliste) est, pour Tal, ce qui explique nos diffĂ©rences structurelles face Ă  diverses situations au sens oĂč le perfectionniste tend Ă  Ă©viter l’échec alors qu’il n'est qu’une donnĂ©e sur le radar de l’optimaliste au moment oĂč il se lance dans un projet.

“Non, Sisyphe n'est pas un homme heureux” Tal Ben-Shahar

Tal associe le perfectionniste et l’optimaliste Ă  deux figures mythologiques, Ă  savoir Sisyphe et Ulysse. Le premier passe son temps Ă  rouler sa pierre au sommet d’une montagne. Une fois arrivĂ© au sommet, il “ne s’en rĂ©jouit pas”, insatisfait du rĂ©sultat qui lui semble insuffisant. En revanche, deuxiĂšme met certes des annĂ©es Ă  rentrer chez lui, mais cĂ©lĂšbre systĂ©matiquement ses succĂšs – petits ou grands. Ces diffĂ©rences d’approche changent sensiblement le ressenti de chacun, et les ascenseurs Ă©motionnels de Sisyphe ne sont rien comparĂ©s aux dĂ©boires d’Ulysse, pourtant encore optimiste dans son malheur. C’est de ce dernier que Tal nous enjoint de nous inspirer.

Snack break – over🐚


🐠 Pourquoi ça nous intĂ©resse ?

Quel flexeur es-tu ?

La lecture de L’apprentissage de l’imperfection a fortement rĂ©sonnĂ© dans mon petit cƓur d'ex-perfectionniste. Je me suis bien souvent demandĂ©e en quoi le syndrome du bon Ă©lĂšve entrait en jeu lorsqu’on pensait Ă  l’orientation. AprĂšs tout, comme je le mentionnais la derniĂšre fois, il me semble que la majoritĂ© des perdu·es d’aujourd'hui ne sont tout autre que les bons Ă©lĂšves d’hier. Et en tant que tel·le, l’échec ne fait que peu ou pas partie de notre horizon des possibles. Comment composons-nous donc avec cette donnĂ©e ? Et si cela touchait aussi notre conception de carriĂšre ?

La peur de l’échec n’est pas nouvelle. L’approche qu’en propose Tal Ben-Shahar est d’ailleurs relativement similaire aux credos coup de poing qui circulent dans le monde entrepreneurial (les superbes “I never fail, I either win or learn” empruntĂ©s Ă  Mandela ).

En un sens, cette quĂȘte de l’imperfection semble aussi fortement liĂ©e Ă  celle de la confiance en soi. Louie Media y dĂ©die d’ailleurs un podcast dans lequel on explore les mĂ©canismes de la construction de la confiance en soi. On y rencontre entre autres invitĂ©s Navo, un des crĂ©ateurs de la sĂ©rie Bref, adepte de Bons Moments aux cĂŽtĂ©s de Kyan Khojandi, et connu pour sa lĂ©gendaire confiance en soi. Navo fait partie de ceux qui ont su forger leur voie le jour oĂč la question du choix d’orientation s'est prĂ©sentĂ©e : Ă  16 ans, il quitte le lycĂ©e.

« En fait il y a un moment dans la vie oĂč on te demande ce que tu veux faire et c'est vraiment le moment oĂč tu n'en as aucune idĂ©e et on te dit "tout se joue maintenant"» Navo pour Louie Media

En attendant de rencontrer Kyan pour devenir “les auteurs de Bref”, Navo se teste et expĂ©rimente diffĂ©rents mĂ©tiers, confiant et conscient qu’un jour il arriverait Ă  ses fins.

Inversement, on observe des cohortes de personnes nourrissant un rĂȘve sans se lancer. Serait-ce uniquement par peur de ne pas rĂ©ussir ?

« Ça fait des annĂ©es que j’ai cette idĂ©e de monter mon business de brocante. Je cherche juste un nom pour commencer. J’ai besoin d’une tablette aussi pour faire mes premiers essais de logo. Tant que j’ai pas ça je peux pas ouvrir d’insta
 »

De mĂȘme que l’herbe est plus verte sur le cĂŽtĂ©, elle semble aussi plus fournie dans notre esprit qu’en vrai.

Notre cher Tal le dit bien du perfectionniste :

« il se met Ă  fuir la difficultĂ©, les activitĂ©s comportant un risque d’échec. Et quand il lui arrive de manquer son coup, de se retrouver face Ă  face avec ses imperfections bien humaines, il est catastrophĂ©, ce qui ne fait que renforcer sa terreur de l'Ă©chec qu’il pense inĂ©vitable. »



👀 So what ?

En fait, apprendre Ă  composer avec la notion d’imperfection serait donc LA recette magique pour progresser. Perso, je le vois surtout comme une gentille injonction Ă  savoir dire “fuck it”, dĂ©dramatiser, et y aller.

« What we don’t realize is that there is a fine art of non-fuck-giving. People aren’t just born not giving a fuck. In fact, we’re born giving way too many fucks. » Mark Manson

Pour moi ça se traduit par une phrase que je me rĂ©pĂšte dĂšs que j’intĂšgre une nouvelle structure :

« Maintenant qu’ils m’ont dit oui, c’est Ă  leurs risques et pĂ©rils »

Simple. Basique diraient certains, mais efficace. De cette maniĂšre, j’occulte tout enjeu de rĂ©ussite pour laisser la place au fun.


« J’avais peur d’ĂȘtre ridicule »

Place aux athlĂštes ! Pour notre deuxiĂšme rencontre les pieds dans l’eau, on accueille notre nageur du jour, artiste de formation. S’il nageait le crawl, on pourrait admirer Ă  5m les vagues sur son passage. Les Ă©tudes au sens classique n’ont effectivement pas su sĂ©duire notre jeune espoir qui a prĂ©fĂ©rĂ© quitter l’école sur le chemin du bac. Dans cet entretien, il nous partage son rapport Ă  la rĂ©ussite, aux autres, et au perfectionnisme.

🐚 Mic on

Coucou ! Merci d’avoir acceptĂ© de nous partager une partie de tes rĂ©flexions. Je suis intriguĂ©e, tu me parlais du fait que la pression te paralysait, tu pourrais m’en dire un peu plus ?

Si ça te va je vais prendre un exemple, ce sera plus simple. Et ça nous fera parler foot.

Allez, c’est parti !

Ne ris surtout pas mais, je me considĂšre plutĂŽt comme quelqu'un de bon au foot. Tous mes potes te le diront aussi. Alors oui ok, j’ai laissĂ© tomber plus jeune, mais c’était parce qu’aprĂšs mes problĂšmes de croissance j’ai eu la flemme de reprendre. J’avais pas envie de travailler mon cardio. Bref, si j’avais eu la motivation, je te jure que j’aurais pu devenir M’BappĂ© ! [rires] En fait non, je crois que lui a vraiment un truc en plus.

Mais j'ai remarquĂ© quelque chose. DĂšs que j’étais en match, qu’il y avait une certaine forme de pression, je perdais mes moyens. Du genre, il suffisait qu'on me passe la balle pour que je bloque. Je me posais un milliard de questions – “mais que vais-je en faire ?” –, et je la perdais dans la foulĂ©e. Alors qu’en entrainement ou avec les potes tout Ă©tait beaucoup plus easy ! On a tous une façon diffĂ©rente de gĂ©rer la pression, mais ça me paralyse. C'est terrible. En plus c’est super con. J’aimais pas le fait d'appartenir Ă  un club. Je crois que c’est mĂȘme pas la peur de rater qui me gĂȘnait. Juste de penser Ă  ce que les autres allaient dire de moi sur le moment. Un match ça inclue forcĂ©ment un public, et comme on jouait souvent Ă  domicile
 ça voulait dire que ça allaient ĂȘtre des gens que je connaissais et comme les infos vont vite je ne voulais pas qu’on puisse trouver quelque chose Ă  redire sur moi
 En fait j’avais peur d’ĂȘtre ridicule ; et j’en devenais ridicule. Alors qu’il faut pas se poser de questions quand tu joues. DĂšs que tu commences Ă  trop rĂ©flĂ©chir, ça dĂ©rape. C'est pareil pour tout.

On rĂ©agit tous diffĂ©remment face Ă  la pression. Ça en booste certains, d’autres ça les paralyse, et t’en as mĂȘme qui fuient. Moi je ne fuyais pas, ça me rendait juste
nul [rires]. AprĂšs c'est pas grave, t’as le droit d’ĂȘtre nul ! D’autres aussi sont nuls. Il faut juste en avoir conscience.

C'est drĂŽle que tu dises ça. D'autant plus qu'aujourd’hui tu Ă©volues dans un milieu artistique. Ça demande de sortir de ses gonds, de se ridiculiser par moment. Tu le gĂšres comment ?

J’ai grandi depuis. Avant, j’avais envie d’ĂȘtre un peu comme tout le monde, dans le mĂȘme mood que les autres. Quand t'es petit t'as envie de faire comme les autres. Mais c'est sĂ»r qu’avec le regard des autres tu vas jamais te lancer.

MĂȘme aujourd'hui je ne peux pas dire que je me fiche de tout. Certains avis comptent pour moi, c’est sĂ»r. Dire le contraire serait mentir. J’aime bien quand mes potes me valident par exemple. Ou quand je sens que ma famille est contente. Mais j’ai appris à me dĂ©tacher du regard de ceux qui ne font pas partie de cette bulle. De toutes les façons, sans entourage tu vas nulle part. Si je regrette une chose, c’est de ne pas avoir osĂ© sortir plus tĂŽt du chemin “classique”. Maintenant que je suis lancĂ© je comprends que quand t’aimes un truc tu te donnes Ă  fond. Si je l’avais compris plus tĂŽt j’aurais commencĂ© plus vite. Mais c’est la vie.

Merci beaucoup de ce partage ! Mais je suis intriguée : à quel moment tu as eu ce déclic ?

Je crois que c’est depuis que j’ai commencĂ© le théùtre. J’écris beaucoup, ça t’oblige Ă  prendre du recul. Et mĂȘme si je suis encore jeune, je ne suis plus un bĂ©bĂ© non plus [rires]. J’ai grandi, d’une certaine maniĂšre. Je ne dis pas que tout est fixĂ©.

AprĂšs, concernant mon choix d’orientation
 ça a Ă©tĂ© assez simple. Je me suis posĂ© et j’ai pris trois les choses que j’aimais faire – foot, musique et cinĂ©ma. Je me suis demandĂ© selon les trois oĂč j’étais le plus Ă  mĂȘme de rĂ©ussir, et j’ai choisi. J’ai commencĂ© le théùtre par hasard, j’ai trouvĂ© ça drĂŽle et j’y suis allĂ©.

Et la réussite tu la vois comment ?

Je sais pas. En ce moment je me demande si le QI joue vraiment dans la vie ? Je m’explique. J’ai l’impression que sur terre t’as des gens comme nous, et ceux qui font bouger les choses ; enfin, des choses qui marquent l’histoire. Tu crois qu’on aura des gens comme ça ? Parce qu’en regardant les philosophes, ou le théùtre d’aujourd’hui, j’en ai pas l’impression. Attention ! J’adore les piĂšces contemporaines, c’est mon Ă©poque et on en joue beaucoup mais rien n’a la portĂ©e d’un
 Shakespeare par exemple ! Qui a dit que c’était un classique ?

En fait sans plaisir t’accomplis rien, et si tu te forces, t’iras pas aussi loin. Donc c'est sur que ceux qui sont bons dans un domaine aiment ce qu’ils font.

Effectivement c'est une grosse question l’intelligence, on pourra en reparler plus tard si tu veux, je suis sure que tu as plein de choses Ă  partager sur le sujet ! En tout cas merci d’ĂȘtre venu aujourd’hui c’était gĂ©nial, Ă  bientĂŽt !

En manque de dissertation ? “ Le classique” Vous avez 6 heures. Allez bisous.

🐚 Mic off


Ça t’a plu ? Fais passer le mot !

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👉 Cette Ă©dition a rĂ©sonnĂ© avec ton expĂ©rience de nageur·se ? Envoie moi un email si tu souhaites tĂ©moigner

👉 Tu ressens le besoin d’ĂȘtre accompagné·e dans ta rĂ©flexion professionnelle ? Tu peux aller faire un tour du cĂŽtĂ© du shop de La piscine ou m’envoyer un email pour Ă©changer sur tes besoins

👉 Tu fais partie d’une structure Ă©ducative / entreprise et ces sujets d’orientation / quĂȘte de sens animent vos Ă©quipes ? Envoie moi un email  si tu veux que l’on en discute ensemble🛠 Quelques ressources avant de se quitter

👉 Si tu as du temps devant toi une “petite” vidĂ©o de 2h par Tal Ben-Shahar intitulĂ©e Positive Psychology: The Science of happiness

👉 Si tu as encore plus de temps devant toi, tu peux aussi aller regarder son cours en ligne “How to be Happy” disponible sur Open Culture

👉 How craving attention makes you less creative, le TedX de Joseph Gordon Levitt qui parle de l’effet que peut avoir le regard des autres sur notre potentiel crĂ©atif (applicable Ă  toute situation)

👉 Parce qu’il m’arrive d’ĂȘtre corps de temps en temps : si tu as une idĂ©e et que tu n’oses pas te lancer (perfectionnisme tu connais), tu peux tenter l’aventure du Sprint. Ce sont 6 semaines en groupe pour (te) tester et voir si la posture entrepreneuriale te convient

👉 L’article The subtle art of not giving a fuck par Mark Manson (Ă  l’origine du best-seller du mĂȘme nom)

👉 Le dĂ©fi imperfection des Joyeux Audacieux pour apprendre Ă  lĂącher prise en groupe pendant un mois (prochain dĂ©part Ă  l'automne) 

👉 Teach girls bravery not perfection par Reshma Saujani

👉 L’apprentissage de l’imperfection Ă©crit par Tal Ben-Shahar

👉 Une petite sĂ©ance de mĂ©ditation sur Petit Bambou pour aligner tous ses chakras

👉 La toolbox de l’orientation dans laquelle j’ai listĂ© les outils & ressources que j’utilise pour rĂ©flĂ©chir Ă  mon avenir


À trùs vite pour un nouveau plongeon 🐋

Apolline

Pour lire nos témoignages : http://thewhy.xyz/testimonies/

Vous pouvez aussi nous retrouver sur instagram : https://www.instagram.com/ourmillennialstoday/

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